- gélivure
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• 1737; de gélif♦ Didact. Fente creusée par le gel dans les arbres, les pierres. ⇒ gerçure.⇒GÉLIVURE, subst. fém.Gerçure, crevasse, fente causée aux arbres, aux pierres, au sol, par l'action du gel. Présenter de nombreuses gélivures. Les douves (des fûts à bière) doivent provenir de chêne fendu de fil droit bien sain et sur quartier n'ayant ni rouge (...) ni gélivures (BOULLANGER, Malt., brass., 1934, p. 446). Déceler la gélivure sur l'arbre debout (COCHET, C. bois, 1963, p. 28).Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1737 (BUFF., Exp. sur les végétaux, 4e mém. ds LITTRÉ : Des gerces qui suivent la direction des fibres et que les gents des forêts appellent gélivures). Dér. de gélif; suff. -ure.
gélivure [ʒelivyʀ] n. f.❖♦ Didact. Fente creusée par le gel dans les arbres, les pierres. ⇒ Gerçure (2.).0 Nous avons cependant trouvé dans les forêts beaucoup d'arbres attaqués de défauts considérables, qui ont certainement été produits par les fortes gelées (…) Ces défauts sont, 1o des gerçures qui suivent la direction des fibres, et que les gens de forêts appellent gélivures; 2o Une portion de bois mort renfermée dans le bon bois, ce que quelques forestiers appellent la gélivure entrelardée.Buffon, Expériences sur les végétaux, 4e mémoire.❖DÉR. Gélivation.
Encyclopédie Universelle. 2012.